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Quand on parle de nutrition, les protéines, les glucides et les lipides prennent souvent toute la place. Mais ce serait une erreur de négliger les micronutriments, ces petits éléments aux grands effets. Après 30 ans, notre métabolisme, nos besoins et nos priorités changent. L’accent doit alors se porter non seulement sur la quantité, mais surtout sur la qualité de notre alimentation. Et c’est là que les micronutriments entrent en jeu.
Macronutriments : Ce sont les nutriments dont notre corps a besoin en grande quantité. Ils fournissent de l’énergie (calories) et servent à construire et entretenir nos structures corporelles.
Protégines → indispensables à la construction musculaire, à la production d’enzymes et d’hormones.
Glucides → source principale d’énergie pour le corps et le cerveau.
Lipides → essentiels pour la structure des membranes cellulaires, la production hormonale, et comme réserve d’énergie.
Micronutriments : Ce sont les nutriments nécessaires en très petites quantités (milligrammes ou microgrammes). Ils ne fournissent pas d’énergie, mais ils sont indispensables au bon fonctionnement de notre organisme : réactions enzymatiques, défense immunitaire, réparation cellulaire, santé osseuse, production d’hormones, etc.
À partir de la trentaine :
La masse musculaire commence à diminuer lentement (phénomène de sarcopénie).
Le métabolisme ralentit graduellement.
L’absorption intestinale de certains nutriments devient moins efficace.
Le stress oxydatif et l’inflammation chronique peuvent augmenter.
Les besoins en récupération, en qualité de sommeil et en régulation hormonale deviennent prioritaires.
Autrement dit, les carences « silencieuses » deviennent plus fréquentes et peuvent avoir des effets significatifs sur notre santé et notre vitalité.
Voici une sélection des micronutriments les plus pertinents pour les adultes de plus de 30 ans, avec leurs fonctions, leurs principales sources alimentaires et les conséquences possibles d’une carence.
Fonctions principales : essentielle pour la santé osseuse, le bon fonctionnement du système immunitaire, la régulation hormonale et la prévention de certaines maladies chroniques (auto-immunes, cardiovasculaires).
Sources alimentaires : exposition au soleil (synthèse cutanée), poissons gras (saumon, maquereau), œufs, foie, suppléments.
À noter : la forme D3 est mieux absorbée que la D2. Le taux à surveiller est le 25(OH)D sanguin.
Conséquences d’une carence : fatigue persistante, douleurs musculaires, système immunitaire affaibli, risque accru d’ostéopénie et d’ostéoporose.
Fonctions principales : impliqué dans plus de 300 réactions enzymatiques, il soutient le système nerveux, le métabolisme énergétique, la gestion du stress et la qualité du sommeil.
Sources alimentaires : graines de courge, amandes, chocolat noir, légumineuses, eau minérale riche en magnésium.
À noter : le bisglycinate de magnésium est mieux toléré et absorbé que l’oxyde.
Conséquences d’une carence : crampes musculaires, troubles du sommeil, irritabilité, fatigue inexpliquée, anxiété accrue.
Fonctions principales : indispensable au transport de l’oxygène via l’hémoglobine, participe à la production d’énergie et à la fonction cognitive.
Sources alimentaires : foie, viande rouge, légumineuses, épinards, graines de sésame.
À noter : l’absorption du fer est améliorée avec la vitamine C et réduite en présence de calcium ou de thé.
Conséquences d’une carence : fatigue chronique, essoufflement, baisse de concentration, teint pâle, chute de cheveux.
Fonctions principales : soutient le système immunitaire, favorise la cicatrisation, participe à la production hormonale (notamment de la testostérone) et à la santé de la peau.
Sources alimentaires : huîtres, viande de bœuf, graines de courge et de sésame, noix.
À noter : une supplémentation excessive peut interférer avec l’absorption du cuivre et du fer.
Conséquences d’une carence : affaiblissement de l’immunité, troubles cutanés, ongles cassants, baisse de libido.
Fonctions principales : essentielle au bon fonctionnement du système nerveux, à la formation des globules rouges et à la synthèse de l’ADN.
Sources alimentaires : produits animaux (viande, œufs, produits laitiers), levures enrichies.
À noter : l’absorption diminue avec l’âge, surtout chez les personnes ayant une faible acidité gastrique.
Conséquences d’une carence : fatigue importante, troubles neurologiques (fourmillements, confusion), anémie.
Fonctions principales : composant clé des hormones thyroïdiennes, il régule le métabolisme et l’énergie cellulaire.
Sources alimentaires : sel iodé, algues marines, poissons de mer, produits laitiers.
Conséquences d’une carence : hypothyroïdie (fatigue, frilosité, gain de poids), brouillard mental, ralentissement général du métabolisme.
Privilégier les aliments naturellement riches en micronutriments
Aliments non transformés, colorés, variés, incluant abats, fruits de mer, légumineuses, graines, légumes à feuilles vert foncé.
Limiter les facteurs qui nuisent à l’absorption ou augmentent les pertes
Réduire la consommation d’alcool, de tabac, d’excès de caféine et d’aliments ultra-transformés.
Envisager une supplémentation ciblée et intelligente
Éviter les multivitamines génériques. Idéalement basée sur des analyses sanguines ou une évaluation nutritionnelle personnalisée.
Optimiser la santé digestive pour une bonne absorption
Manger lentement, bien mastiquer, entretenir un microbiote sain avec des fibres, prébiotiques et probiotiques.
En théorie, une alimentation bien équilibrée peut couvrir les besoins en micronutriments.
En pratique, c’est souvent plus complexe.
Appauvrissement des sols agricoles
Stress chronique, manque de sommeil, pollution environnementale
Régimes alimentaires restrictifs ou monotones
C’est pourquoi, au-delà d’une alimentation variée et riche en nutriments, une approche personnalisée est souvent utile, surtout à partir de la trentaine.
Les micronutriments sont les petites vis invisibles qui tiennent l’édifice de notre santé. Après 30 ans, il ne suffit plus de « bien manger » — il faut manger stratégiquement. Cela passe par une meilleure compréhension de ses besoins, une sélection éclairée des aliments et, si nécessaire, un soutien adapté via la supplémentation ou le coaching nutritionnel. Parce que bien vieillir, c’est avant tout mieux nourrir ses cellules.
Discutez de vos objectifs avec un de nos coachs, mettez en place le programme pour les atteindre !